La seconde colonisation

À partir de la moitié du XIXe siècle, les pays européens s’emparent en un temps très court, de territoires très étendus. Une entreprise que certains justifient par l’idéologie du progrès et la « mission civilisatrice » de « l’homme blanc ».

Les mobiles sont analogues à ceux de la première colonisation :

  • des pays riches, confiants et entreprenants, disposant d’une très forte avancée technique, industrielle et militaire sur tous les autres peuples, et bien décidés à profiter de leur avancée et de leur puissance ;
  • une économie en plein essor portée par la révolution industrielle, qui a besoin de matières premières pour alimenter son industrie et de marchés pour écouler ses excédents ;
  • une population européenne plus nombreuse et en meilleure santé qui voit dans le départ ailleurs une double occasion d’échapper à la misère et de s’enrichir.

Cependant, alors que la première colonisation fut menée avec des visées mercantiles, cette seconde colonisation fut menée avec des visées impériales.

50 ans plus tard, la plupart des pays du monde sont placés sous tutelle ou influence européenne ou japonaise. Un fait sans précèdent dans l’histoire humaine qui va avoir des répercussions considérables.